Une année 2025 sous le signe de l’Océan

L’océan, berceau du vivant, est notre origine et c’est aussi notre avenir. Il régule le climat (les températures, l’évaporation, les vents, les précipitations…), il régénère notre atmosphère en absorbant le gaz carbonique et en produisant de l’oxygène, ses poissons nourrissent 3,3 milliards d’hommes, il interagit avec les terres les plus reculées de la planète, les déserts, les montagnes qu’il nourrit également. Chaque année on y découvre des milliers de nouveaux organismes planctoniques, des nouvelles molécules aux propriétés prometteuses et des espèces de poissons insoupçonnées.

Cet écosystème indispensable à la vie et aux équilibres de notre planète fait pourtant face à de nombreux dangers. Fragilisé par le réchauffement climatique, il est l’objet de chalutages intensifs, de type « industriel », qui contribuent à le vider et le déforester. Les atteintes à l’océan ne s’arrêtent pas à la pêche : toutes les pollutions terrestres convergent aux embouchures des fleuves, qu’elles soient chimiques ou plastiques. Des forages de pétroles continuent de voir le jour y compris sur les routes migratoires majeures et impactent la biodiversité océanique. Quant à la ruée vers les nodules polymétalliques, elle représente une nouvelle menace qui pourrait ravager les très grands fonds.

 

Œuvrer ensemble à la préservation des écosystèmes marins

 

Il y a un an, la Fondation Iris rejoignait la Coalition citoyenne pour la protection de l’Océan, créée à l’initiative de l’association Bloom, afin d’alerter la population et les politiques sur la gravité de la situation. Au-delà de la lutte contre la pêche industrielle et la surexploitation des ressources marines, il est essentiel de faire prendre conscience des dévastations que les activités humaines occasionnent. C’est aussi le combat de l’association Expédition 7e Continent qui, depuis plus de 10 ans, étudie la pollution plastique et sensibilise sur ses conséquences néfastes. Documenter la pollution et la santé des rivières qui alimentent les océans a également été l’un des fils bleus de l’expédition l’Europe à la rame, menée sur les cours d’Europe.

Si l’on souhaite diminuer notre impact, ou faire de la renaturation dans certains cas, il est important de mieux connaître le fonctionnement des écosystèmes et les merveilles que nous mettons en péril. ARGOS, association de journalistes engagés au long cours, nous raconte la complexité des relations océan – humains de par le monde. Témoins polaires, celles entre les pôles, les océans et le climat. Quant aux passeurs comme Alexis Rosenfeld, Laurent Ballesta ou Magnus Lundgren (photo ci-dessus), ils donnent à voir la fragile beauté du monde sous-marin par de sublimes images.

En cette année de la Mer et de la 3eme Conférence des Nations Unies pour l’Océan (UNOC) qui aura lieu à Nice en Juin 2025, la Fondation Iris souhaite réaffirmer son engagement auprès de toutes les associations et instituts à but non lucratifs qui chaque jour, œuvrent pour la préservation de ce bien commun qu’est l’Océan.

 

Françoise Brenckmann
Cofondatrice de la Fondation Iris