La Fondation Iris a rejoint, début 2024, la Coalition citoyenne pour la protection de l’Océan, créée à l’initiative de l’association Bloom, qu’elle soutient dans ses actions de lutte contre la pêche industrielle. L’Océan est la l’Alpha et l’Oméga de notre planète. A l’origine de la vie, il est indispensable aux grands équilibres physiques et biologiques de la Terre. C’est pourquoi la fondation Iris considère le sujet de la sur-exploration marine comme essentiel et a choisi de faire partie de la Coalition.
Cette coalition regroupe 108 ONG et mouvements, 16 fondations et fonds de dotation, 20 entreprises et 110 personnalités, qui souhaitent alerter la population et les politiques sur les dangers courus par l’océan, cet écosystème indispensable aux équilibres de notre planète. Fragilisé par le réchauffement climatique, il est par ailleurs l’objet de chalutages intensifs, de type « industriel », qui contribuent à le vider et le déforester.
Le collectif demande au Président de la République qu’il mette immédiatement en œuvre trois mesures urgentes d’intérêt général :
- Interdire le chalutage dans les aires marines dites « protégées ».
- Cesser d’abreuver en subventions publiques les méthodes de pêche destructrices et flécher ces financements vers la transition du secteur et la protection de l’océan.
- Protéger les écosystèmes et les pêcheurs côtiers en excluant les navires industriels de plus de 25 mètres et pouvant faire jusqu’à 145 mètres de la bande des 12 milles nautiques.
Ces demandes s’inscrivent dans un programme de 15 points que la Coalition appelle à mettre en œuvre au plus vite pour sauver l’océan, le climat et les emplois.
Découvrez l’enquête du grand reporter Jean-Pierre Canet sur la protection marine « à la française » :