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Les constats

Dans le monde, 285 navires industriels dévastent à eux seuls les écosystèmes excessivement fragiles des grandes profondeurs océaniques.

En France, plusieurs rapports ont condamné les engins de pêche traînants comme le chalut ou la drague, en raison de leur forte consommation de carburant et de leur destructivité des emplois, des espèces et des habitats marins.

Alors que depuis plusieurs années, tous les secteurs de l’économie ont enclenché, à divers degrés, une réflexion sur leur transition écologique, le secteur de la pêche est à la traîne.

Bloom

Transformer le secteur de la pêche en France pour préserver les océans

Créé en 2005, l’association Bloom s’est donnée pour mission de protéger l’océan des méthodes de pêche destructrices, de restaurer les écosystèmes marins et de préserver la pêche artisanale, en voie de disparition.

Ses activités couvrent la recherche scientifique, l’investigation, le plaidoyer public/privé, la communication, la mobilisation citoyenne, la pédagogie, les actions en justice, au sein du périmètre géographique Europe – Afrique.

Le projet Reprendre la mer aux machines vise à contribuer rapidement à la transition du secteur de la pêche en France afin d’en réduire les impacts négatifs sur les habitats marins et les espèces, tout en redynamisant le secteur de la pêche artisanale.

Dans ce cadre, l’association mène depuis 2022 un travail de recherche avec des représentants de la société civile et des acteurs de la recherche publique, afin de comprendre les leviers et les obstacles aux transitions du secteur de la pêche française et de produire des scénarios de transition opérationnels, avec des étapes majeures à franchir d’ici 2030 et 2040.