La Fondation Iris
Pour aider à sauvegarder la fragile beauté de monde
Françoise Brenckmann est biologiste, ingénieure de recherche en amélioration des plantes et auteure d’ouvrages de photos sur les plantes (Grains de Vie : Le monde merveilleux des graines, éd. Arthaud et Plantes du Bhoutan, éd. Rossolis)
Pionnier en informatique, Jean-Marie Hullot est le créateur des interfaces utilisateurs de Next et d’Apple. CTO d’Apple pendant 10 ans, il est à l’origine de l’Iphone. Il a fondé Fotopedia, la première encyclopédie photo en ligne qui renseignait, parmi des millions d’autres références, les sites naturels classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Tous deux de formation scientifique, curieux de nature et photographes amateurs, nous avons voyagé très tôt de par le monde. Nous avons été émerveillés par la beauté et la diversité rencontrées : oliveraies méditerranéennes, rizières en terrasse de l’Asie, montagnes de l’Himalaya, collines de Californie, forêts tropicales d’Amérique du sud, îles de l’océan Indien, volcans hawaïens … Les années passant, nous avons compris que cette beauté était fragile et que partout la nature pouvait être abîmée, des forêts abattues, des plages bétonnées, des rivières transformées en égout. Souhaitant rendre au monde ce que nous avions reçu, nous avons créé fin 2012 la Fondation Iris, sous l’égide de la Fondation de France. Notre passion commune pour les belles images a donné sa coloration à la Fondation Iris, dont les actions de sensibilisation mettent à l’honneur des œuvres photographiques ou filmiques.
Pourquoi « IRIS » ?
En référence tout d’abord à l’iris de nos yeux, témoins émerveillés de la beauté du monde. Mais c’est aussi tout simplement l’Iris, plante élégante au délicieux parfum, qui se décline en de multiples espèces et variétés. Enfin, Iris est le nom de la déesse grecque messagère des dieux – comme Hermès -, dont l’écharpe en arc-en-ciel tisse le lien entre la terre et le ciel, la déesse que nous devrions mieux écouter.
La préservation de la biodiversité,
au cœur de notre action
Une dizaine d’années plus tard, alors qu’il est question d’urgence écologique et de 6ème extinction de masse, nous laissons le soutien à l’agroécologie, mode d’exploitation des terres agricoles qui représente une solution efficace aux problématiques environnementales, à d’autres structures plus spécialisées. Nous avons été heureux de soutenir certaines initiatives pionnières dans le domaine en France mais aujourd’hui, nous souhaitons recentrer notre soutien à la protection de la biodiversité.
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de la surface terrestre de la Planète et 40 % des écosystèmes marins ont été dégradés par l’Homme
millions d’espèces animales et végétales sont estimées sur la Planète, 1 million sont menacées d’extinction
le rythme de disparition des espèces est 100 à 1000 fois supérieur au taux naturel
Nous savons que dans un écosystème, les espèces sont interdépendantes. Il en est de même pour l’ensemble de la Terre, comme l’a théorisé dès 1974 le chimiste et biophysicien James Lovelock dans son « hypothèse Gaïa », celle d’un superorganisme vivant autorégulé.
Du plus petit plancton au grizzli en passant par les saumons, un lien existentiel s’est tissé depuis des millions d’années. Des migrations fabuleuses de krills, de poissons, d’oiseaux et de cétacés se superposent aux courants océaniques reliant les pôles. Tout est lié.
L’extinction d’une espèce est grave. Non seulement elle est définitive – plus jamais l’évolution ne refera le chemin qui a conduit à l’élaboration de cette espèce – mais elle entraîne aussi le déséquilibre de tout un écosystème, avec potentiellement la perte en cascade d’autres espèces.
Nous avons à cœur de transmettre une Terre vivante aux générations futures.
C’est pourquoi le soutien à la préservation de la biodiversité est au cœur de nos engagements, avec notamment des actions en faveur des espaces sauvages et des réserves, étayé par deux autres piliers : les actions de sensibilisation et le soutien à la recherche et l’exploration scientifiques.
Notre équipe
En 2019, Jean-Marie nous a quittés prématurément à l’âge de 65 ans. Perte immense, il lègue à la fondation familiale un élan et un esprit. L’œuvre commune entamée est poursuivie par Françoise qui s’est entourée petit à petit d’une équipe motivée et d’un comité de conseillers.
Françoise Brenckmann, docteure en biologie végétale, cofondatrice de la Fondation IRIS
Jacques Bravo, photographe, webmaster
Frédérique de Kervasdoué, juriste, direction et administration
Marie Dormoy, journaliste, chargée de projet éditorial
Florence Léchat-Tarery, management international, consultante pédagogique pour la Fondation
Françoise Brenckmann
Jacques Bravo
Frédérique de Kervasdoué
Florence Léchat-Taréry
